Aujourd'hui pour commencer, cet article de Nature to Share pour nous expliquer quels types de joyeux divertissements pratiquent les savants fous pour faire gagner un maximum d'argent à leur industrie.
Et, cet autre article d'ActuWiki au sujet du cadrage des banques britanniques, cadrage prévu par le président français Hollande et qu'il a lâchement abandonné parce qu'il n'a aucune vraie conviction. Sauf que sarko aurait fait pire.
Et, peut-être un dernier article de Radio France Internationale au sujet de la réussite de l'économie allemande qui peut se résumer à, "plus de riches compense plus de pauvres".
Sauf que c'est la masse des consommateurs qui maintiennent la pérennité des pmi-pme locales produisant pour les consommateurs de proximité.
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L'organisation GeneWatch Royaume-Uni rejette le nouveau projet de règlement européen pour l'autorisation d'insectes, de poissons, d'animaux de fermes et domestiques génétiquement modifiés.
La firme britannique Oxitec a déjà fait parler d'elle avec ses essais de moustiques transgéniques dans les Iles Caïman et en Malaisie et dernièrement avec des lâchers à grande échelle au Brésil, avec le soutien des autorités de ce pays. Cette même firme travaille sur des papillons et mouches génétiquement modifiés. Si ce nouveau projet de règlement européen était approuvé, ce sont des milliards de chenilles et d'oeufs de papillons et insectes génétiquement modifiés qui pourraient se retrouver dans les fruits et légumes.
Les insectes ont été modifiés génétiquement afin que leurs chenilles meurent à l'intérieur des olives ou des tomates ou sur les feuilles des choux. La compagnie Oxitec prévoit de relâcher ses ravageurs modifiés génétiquement partout dans l'Union européenne afin qu'ils s'accouplent avec leurs congénères sauvages dans le but d'en réduire le nombre. Afin d'avoir un effet sur les populations sauvages, il faut procéder chaque semaines à de nouveaux lâchers d'insectes GM.
La menace est très sérieuse. Après les lâchers massifs de moustiques GM au Brésil dans des conditions qui ne peuvent qu'inquiéter, Oxitec pourrait être très bientôt actif en Espagne.
Un des principaux ravageurs pour les oliviers est la mouche de l'olivier (bactrocera olea). Chaque année les producteurs d'huile essayent de réduire la présence de ce ravageur par des épandages aériens et des mesures de contrôles au sol comme les phéromones.
Oxitec a déjà développé des mouches de l'olivier mâle qui sont modifiées génétiquement de façon que leurs descendants meurent.
L'ébauche de cadre, publiée pour consultation par l'EFSA, exclut spécifiquement tout test pour savoir si les insectes et chenilles modifiés génétiquement présentent un risque alimentaire.
Pour Helen Wallace : « Personne ne veut manger des chenilles GM mortes ou en train de mourir dans ses olives ou ses tomates. Et personne ne sait si les ravageurs GM qui sont encore vivants vont se retrouver dans le jardin ou dans le champ du paysan du coin. Ce que propose l'EFSA, c'est une partie de poker avec notre alimentation et l'environnement. »
GeneWatch Royaume-Uni a écrit à la Commission européenne pour dénoncer le rôle qu'Oxitec et Syngenta, le géant mondial des pesticides, jouent dans la rédaction des nouvelles règles, et pour poser la question de la compétence qu'a l'EFSA pour rédiger des lignes de conduite sur des problèmes qui ne sont pas de son domaine.
Syngenta a financé Oxitec pour développer des ravageurs agricoles GM et la majorité des cadres et des membres du conseil d'administration d'Oxitec sont des anciens de Syngenta. Lors de la consultation, GeneWatch a mis en évidence dans sa réponse, la manière dont les compagnies ont déformé l'ébauche de cadre pour favoriser les autorisations d'insectes GM à utilisation commerciale.
Toujours selon Mme Wallace : « Les compagnies qui espèrent gagner de l'argent en jouant avec la santé des gens et l'environnement, écrivent elles-mêmes leurs propres règles. A quoi sert une autorité de sécurité des aliments qui ne veut pas faire son travail ? »
Les points qui inquiètent GeneWatch sont les suivants :
- L'EFSA affirme que les risques alimentaires des insectes présents dans les aliments ont été abordés lors d'une précédente consultation qui en fait les a explicitement rejetés; - L'EFSA n'explique pas comment on pourrait empêcher des oeufs d'insectes ou de poissons GM de se retrouver au mauvais endroit et de nuire à l'environnement;
- L'EFSA a essayé de changer son domaine d'action et d'y inclure les prétendus « avantages » (réduction de l'usage des pesticides) : cela ne fait pas partie du rôle de l'EFSA dans la réglementation européenne.
- L'environnement naturel va s'adapter aux lâchages d'insectes GM avec des réponses complexes qui ont été ignorées, alors que la réduction d'un ravageur par la méthode Oxitec peut rendre les problèmes avec un autre ravageur encore pires. - les impacts des insectes GM sur les maladies touchant humains et animaux sont très mal compris et n'ont pas été correctement pris en compte.
- L'EFSA a ignoré les risques qu'il y a à relâcher plus d'un type d'insecte GM dans une même zone les projets d'Oxitec de combiner les ravageurs GM avec les plantes GM comme méthode pour essayer de ralentir la progression de la résistance des ravageurs aux plantes insecticides GM (plantes Bt); - le lâchage de poissons GM pourrait avoir de graves conséquences pour les poissons sauvages et pour l'environnement; - on continue d'ignorer le fait que des animaux de ferme GM perdent spontanément leurs petits ou mettent bas des animaux déformés ou morts nés. La commercialisation des animaux GL passe avant le bien être animal.
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Les banques anglaises menacées d’une scission générale
Dans un rapport publié lundi, la Commission parlementaire des standards bancaires réclame un découpage en deux de l’ensemble des banques britanniques, en cas de manquements de certaines d’entre elles au projet de loi Vickers.
George Osborne succombera-t-il une nouvelle fois à la pression politique ? Le 4 février, le chancelier de l’Echiquier avait provoqué un véritable coup de tonnerre au sein du secteur bancaire britannique, en déclarant que toute banque qui ne respecterait pas le projet de loi Vickers – relatif au cantonnement des activités de détail – se verrait coupée en deux. Avec, d’un côté, les activités de collecte des dépôts et de distribution de crédits et, de l’autre, les activités de marché, plus risquées, à l’image de l’ancien Glass-Steagall Act américain. L’objectif : éviter à tout prix qu’en cas de faillite d’une banque, le contribuable ne mette la main à la poche, comme cela avait le cas en 2008, avec l’injection de 65 milliards de livres (75 milliards d’euros) dans le sauvetage de Royal Bank of Scotland et de Lloyds Banking Group.
Découper en deux toutes les banques britanniques
Si George Osborne a décidé d’aller plus loin que la recommandation Vickers, c’est en raison de la pression de l’opinion publique et des milieux politiques, lassés des scandales à répétition et des bonus démesurés dans le secteur bancaire britannique. Or, voilà que la Commission parlementaire sur les standards bancaires – créée dans la foulée, précisément, du scandale du Libor – exige du gouvernement, dans un rapport publié ce lundi, qu’il découpe en deux non pas une mais toutes les banques britanniques, en cas de manquements de certaines d’entre elles à la future loi Vickers. « Il y a encore beaucoup de travail à faire pour améliorer ce projet de loi [qui doit être voté d'ici à février 2014 ; Ndlr]», juge dans ce rapport le député conservateur Andrew Tyrie, qui préside la Commission parlementaire en question.
Une décision du ressort du gouvernement
Bien sûr, reconnaît la Commission, une scission de la totalité des banques britanniques nécessiterait l’avis d’experts indépendants et serait du ressort du gouvernement et du parlement, et non du « simple » régulateur bancaire. Il n’empêche, cette nouvelle réclamation de la Commission parlementaire des standards bancaires représente un durcissement considérable du projet de loi Vickers. C’est dire si la Commission a été peu sensible aux protestations de l’Association des banquiers britanniques. Début février, au lendemain de la concession faite par George Osborne à l’opinion publique et à la sphère politique, ceux-ci avaient dénoncé une réglementation plus rigoureuse qu’enFrance et qu’en Allemagne, brandissant le spectre d’une baisse de la compétitivité des banques britanniques par rapport à BNP Paribas et autre Deutsche Bank.
Source : La Tribune
Source : La Tribune
Et, peut-être un dernier article de Radio France Internationale au sujet de la réussite de l'économie allemande qui peut se résumer à, "plus de riches compense plus de pauvres".
Sauf que c'est la masse des consommateurs qui maintiennent la pérennité des pmi-pme locales produisant pour les consommateurs de proximité.
Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
L'économie se porte bien en Allemagne, où le nombre de chômeurs recule. Et pourtant, un Allemand sur sept est aujourd'hui menacé de pauvreté. En République fédérale, l'écart se creuse entre riches et pauvres.
Les 10% d'Allemands les plus fortunés se partagent 53% de la richesse nationale. Les 50% les plus pauvres ne possèdent que 1% de la richesse du pays, contre 3% voici 10 ans.
Les 548 pages du rapport présenté mercredi par la ministre du Travail (disponible ici en allemand) publié ce mercredi 6 mars ont de quoi déranger, surtout en cette période pré-électorale. Raison pour laquelle le ministre de l'Economie Philipp Rösler a sorti le crayon rouge.
L'Allemagne se porte bien, le chômage recule, insiste ainsi le ministre accusé d'avoir cherché à enjoliver les pages du rapport consacrées à la pauvreté. Pour l'association Caritas, les chiffres présentés mercredi sont alarmants, du fait notamment de l'absence d'ascenseur social dans le pays.
L'économie se porte bien en Allemagne, où le nombre de chômeurs recule. Et pourtant, un Allemand sur sept est aujourd'hui menacé de pauvreté. En République fédérale, l'écart se creuse entre riches et pauvres.
Les 10% d'Allemands les plus fortunés se partagent 53% de la richesse nationale. Les 50% les plus pauvres ne possèdent que 1% de la richesse du pays, contre 3% voici 10 ans.
Les 548 pages du rapport présenté mercredi par la ministre du Travail (disponible ici en allemand) publié ce mercredi 6 mars ont de quoi déranger, surtout en cette période pré-électorale. Raison pour laquelle le ministre de l'Economie Philipp Rösler a sorti le crayon rouge.
L'Allemagne se porte bien, le chômage recule, insiste ainsi le ministre accusé d'avoir cherché à enjoliver les pages du rapport consacrées à la pauvreté. Pour l'association Caritas, les chiffres présentés mercredi sont alarmants, du fait notamment de l'absence d'ascenseur social dans le pays.
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