mercredi 24 février 2010

Salut les aminches, la planète n'est pas prête pour être propre !

Bon, hier, bonne nouvelle. Aujourd'hui, mauvaise.
Il s'agit du gaz schisteux qui permet aux Etats Unis de reculer la fin de leur ressource en gaz de 30 ans à 100 ans. Nous connaissons déjà le pétrole bitumineux qui provoque des désastres écologique, nous allons connaître le gaz schisteux.
Mais, qu'est-il ?

(source : Capital.fr)

Dans cette conjoncture morose, il y a aux Etats-Unis encore un secteur qui fait figure d'ultime Eldorado énergétique... Imaginez un peu : il y aurait l'équivalent de 80 millions de barils de brut sous New York !

Pour le récupérer, il faut casser la roche, encore et encore...

(...) En revanche, le gaz de schiste (shales) lui, est réparti en minuscules quantités, sur de vastes et denses massifs rocheux, piégé dans des fissures millimétriques, ou bien imprégnant un composé intermédiaire entre la matière organique et le minéral, le kérogène. Bref, il y en a beaucoup, mais dans des concentrations très faibles. Pour le récupérer, il faut casser la roche, encore et encore...

On connaît depuis longtemps l'existence de ces incroyables gisements, mais...
Mais leur exploitation semblait jusqu'ici difficile et non-rentable. Et puis, dans les années 90, la diminution des réserves classiques a renouvelé l'intérêt pour ces ressources. Tout a commencé quand Mitchell Energy -- rachetée depuis par Devon Energy -- a commencé l'exploitation du Barnett Shale, au Texas.

Jusqu'à ce que le progrès technologique s'en mêle
Il existe deux techniques de pointe : le forage horizontal, qui consiste à creuser un trou en L, afin de se "promener" sur toute l'étendue du gisement. Et les procédés de fracturation (nitroglycérine, gaz à haute pression, azote liquide), qui facilitent la circulation du gaz en brisant la roche.

(...)Aujourd'hui, les taux de récupération restent encore faibles (20% contre 75% pour le gaz conventionnel), mais suffisants pour l'exploitation commerciale.

Des réserves de gaz qui deviennent soudainement accessibles

(...)L'Agence américaine à l'énergie estime déjà les réserves prouvées de gaz schisteux récupérable aux Etats-Unis à 267 TCF (trillions of cubic feet, 1 TCF équivalant à 28,3km3), soit davantage que les réserves prouvées de gaz conventionnel.

Ce gaz du "troisième type" pourrait atteindre 18% de la production nationale...
Selon un scénario "raisonnable", publié dans son rapport 2009, l'extraction de shale gas devrait quadrupler d'ici 2030, pour atteindre 18% de la production nationale... Mais la vérité, c'est qu'on ne sait pas trop où cela s'arrêtera !

"Selon un rapport commandité par l'industrie, signale le Wall Street Journal, "les Etats-Unis disposeraient de plus de 2 200 TCF de gaz directement accessible, de quoi satisfaire 100 années de consommation au rythme actuel" !

Eh, voilà, il y a donc matière à nouveau à détruire l'environnement. Encore que, s'il détruisait New York, on peut pas dire qu'il y aurait grand chose à en redire. D'ailleurs, il faut prévenir Al Quaïda que ce n'est plus la peine d'imaginer des plans sur la comète pour frapper New Yord, les industriels américains vont s'en occuper. Et, à mon avis, ils vont commencer par les ghettos.
En tout cas, ce n'est vraiment pas une bonne nouvelle pour l'environnement. Car, déjà, l'exploitation du charbon dans les Appalaches provoque la disparition de montagnes entières, alors, qu'est-ce que cela va être avec le gaz schisteux.
Des fois, j'ai l'impression que les écologistes devisent dans le vide.
Ils veulent sauver l'environnement qui est une condition de l'existence de l'espèce humaine et les industriels passent leur temp à imaginer comment en accélérer la dégradation.
Il est à souhaiter que l'idée d'aller chercher l'énergie solaire dans l'espace à travers des panneaux solaires puissent se réaliser industriellement. Comme ça, nous n'aurions plus à ravager notre environnement pour assurer notre bien être.

(source : Alltrends sur le net)

"Le Japon, dépourvu de ressources naturelles mais détenteur de technologies de pointe, ambitionne de construire une centrale solaire spatiale émettrice d'énergie sur Terre par faisceau laser ou micro-ondes.

Un capteur solaire spatial géant pour le Japon.

Un dessin du projet de station spatiale équipée de panneaux solaires sur laquelle planchent les chercheurs japonais
Au terme d'un appel d'offres lancé cet été, l'Etat japonais a désigné cette semaine les entreprises et organismes qui devront développer un dispositif futuriste mais jugé essentiel par les pouvoirs publics. Objectif: placer vers 2030 un engin en orbite géostationnaire (à 36.000 kilomètres de la Terre), équipé de nombreux panneaux solaires. Ces éléments photovoltaïques, à l'instar de ceux employés au sol, convertiront l'énergie des rayons du soleil en électricité, avec une capacité annuelle cinq à dix fois supérieure à aire identique. Ce courant électrique sera à son tour transformé en flux énergétique transmis par faisceau laser ou micro-ondes jusqu'à la Terre où il sera capté par une gigantesque antenne parabolique dédiée, et retransformé en électricité.

(...)Plusieurs étapes sont prévues avant l'entrée en exploitation d'un tel système à partir des années 2030, selon les plans actuels. D'abord, "un satellite de démonstration destiné à l'expérimentation de la transmission par micro-ondes devrait être placé en orbite basse par la fusée japonaise" dans les toute prochaines années, explique un des responsables du projet à la Jaxa, Tatsuhito Fujita.

Puis, il s'agira de vérifier la faisabilité d'un assemblage robotisé dans l'espace (en co-orbite avec la Station spatiale internationale, ISS) des éléments constitutifs d'une large structure photovoltaïque flexible d'une puissance de 10 mégawatts (MW). Ceci est prévu aux alentours de 2020.

Ensuite, un prototype d'une puissance de 250 MW sera placé en orbite géostationnaire. Il servira à tester l'ensemble du dispositif et à évaluer sa compétitivité sur le plan financier. La mission finale consiste à produire de l'électricité à un coût qui ne soit pas prohibitif face aux autres énergies. Les chercheurs se fixent pour objectif de développer un système définitif de 1.000 MW qui permette d'arriver à une charge de 8 yens (0,06 euro) par kilowatt-heure (kWh), au même niveau environ que la production solaire sur Terre aux alentours de 2030 et environ six fois moins qu'actuellement".

Alors, qu'en pensez-vous mes troisi chers lecteurs. Ne serait-il pas préférable et profitable de mettre un maximum d'argent pour un tel projet. Parce que si les japonais s'y intéresse, cela signifie qu'il est potentiellement réalisable.
Bon, vous me direz qu'il lui faudra éviter tous les petits cailloux qui tombent tous les jours du ciel sur notre terre. Mais, je pense que les chercheurs japonais y ont pensé.
En tout, d'un côté, on détruit l'environnement, de l'autre, on le préserve. Alors, dites moi, mes trois chers lecteurs, quel serait votre choix ?
En tout ca, moi, il est fait pour l'espace.
Alors, réfléchissez et faites moi parvenir vos réflexions.
Et, sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
A bientôt.
René.

PS : Dernière news : (source : les Nouvelles Calédoniennes)

"Rio Tinto démarre une nouvelle mine au Pilbara
Rio Tinto indique avoir démarré une production de minerai de fer d’une nouvelle mine baptisée Mesa A/War-ramboo dans la région du Pilbara, en Australie-Occidentale. Cette mine située à environ 50 kilomètres de Pannawonica aura une production annuelle initiale d’environ 20 millions de tonnes, qui devrait atteindre 25 millions en 2011. Avec des réserves estimées à 249 millions de tonnes, sa durée de vie est évaluée à onze ans. Elle emploiera environ 220 personnes".

Aucun commentaire: