Salut aux manifestants du 1er mai. Et, la suite, c'est quoi ?
Oui, en effet, c'est la question qui se pose pour une manifestation du 1er mai qui a vu beaucoup de mécontents défiler dans la rue. Moins que le 19, c'est sûr, mais, plus que tous les autres premiers mai d'avant.
Alors, la question qui revient récurrente dans les médias télévisuelles, "Est-ce que ça va péter ?" ou "Que peut-on faire ?"
Alors, moi, je pourrais penser ceci. Il faudrait :
-exclure les entreprises du champ spéculatif,
-mettre en place uniquemen des investissements non spéculatifs
dans le capital de l'entreprise,
-permettre aux salariés de s'approprier leur outil de production,
-légiférer afin de définir un cadre pour que des SCOP puissent
reprendre lesdites entreprises,
-obliger les banques à accorder un crédit pour la pérennité de
l'entreprise,
-mettre en place un cadre fiscal adapté aux reprises d'entreprises
par les SCOP.
Les salariés peuvent en effet reprendre en main leur outil de travail puisque de toute façon, ils ne fonctionneront pas avec une distribution de dividendes exacerbées. Ils seront avant tout soucieux de la rentabilité économique de l'entreprise et non de sa rentabilité financière donnant lieu à distribution de dividendes et de salaires indus.
Ils ont le savoir faire, l'outil de production et peuvent négocier avec la clientèle et discuter avec les fournisseurs au niveau des délais de paiement.
L'état se doit de leur accorder un cadre favorable pour la reprise au niveau des charges salariales.
Pour changer la situation, il est obligatoire que les salariés décident de reprendre leur devenir en main en prenant le contrôle de leur outil de production.
L'état peut également mettre en place des dispositions fiscales contraignantes pour toutes entreprises qui délocaliseraient.
L'état doit également légiférer pour cadrer les émoluments des chefs d'entreprises de multinationales.
Et, le faire également pour les sportifs dont les émoluments sont tellement peuvent être jugés scandaleux. Car, pourquoi, un footballeur gagnerait plus qu'un chef d'entreprise qui fait travailler des milliers d'ouvriers. Ils auraient une raison de ne pas être d'accord.
Et, c'est bien la raison qui me fait insister. Il doit y avoir un champ spéculatif qui doit ne pas pouvoir agir sur le champ productif en mettant en danger la vie même de la masse salariale.
En tout cas, voilà ce que je propose puisqu'il ne s'agit pas simplement de critiquer, il faut aussi proposer pour changer la donne.
Si, il doit exister des produits financiers donnant lieu à la spéculation, qu'ils les créent, mais hors champ productif.
Il faut laisser au champ productif une totale indépendance en créant un espace boursier déduit, tout en en cadrant le droit et le pourcentage des dividendes en rapport à l'avenir de l'entreprise .
Mais, pour cela, il faut que les salariés prennent le contrôle de leur usine qui ferme à travers des SCOP et de celles-là seulement.
Donc, voilà, j'ai fait ma proposition.
Maintenant, mes chers trois lecteurs, je vous laisse faire la vôtre.
Et, surtout, tenez-moi au courant que nous puissions en discuter sur cet espace de liberté qu'est la blogosphère.
A bientôt.
René.
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