Salut aux compagnons du coquelicot, il faut aller cueillir le pavot en Afganistan pour pas laisser le fric aux seigneurs de la guerre et aux talibans !
Bon, j'en ai eu un peu marre d'écrire. Aussi, j'ai décidé de prendre du repos.
Et, tout en faisant repos, j'entendais les commentaires de nos spécialistes de l'économie et de nos ministres;
Il apparaît que nous allons voir le bout du tunnel et qu'en 2010, la machine économique va repartir.
J'entends bien, comme j'entends bien qu'il est proposé qu'un produit spéculatif est proposé sur le marché. Il s'appelle le CFD et qu'est-ce que le CFD ?
"Contract for différences » (contrat financiers pour différences). Les CFD appartiennent à la famille des produits dérivés. Ce sont des instruments financiers modernes qui permettent de trader les actions et les matières premières (indices, devises, pétrole, or, …) de manière très simple et peu onéreuse.
Les CFD sont populaires parmi les investisseurs actifs. Cette popularité est due à l’effet de levier et surtout à la simplicité de ce produit". (trouvé sur le net)
Alors, si, je comprends bien, ce CFD doit permettre aux pros de la spéculation de se refaire en agissant sur les matières premières agricoles ou autres dont le pétrole.
Donc, la spéculation reprend ? Mais, suis-je naïf, en fait, elle n'a jamais cessé.
Alors, une question me prend la tête, "Si la relance se dessine pour la fin de l'année et si la spéculation reprend sur le pétrole, alors,la croissance sera-t-elle au rendez-vous ?"
C'est la question que je me pose, mais, peut-être suis-je naïf ?
Car, si, l'on constate que la demande en brut baisse dans le monde, comment se fait-il que le prix du brut remonte inexorablement, (61 dollars à la dernière fermeture après avoir monté jusqu'à 62 dollars le baril).
Zarbi, non ?
Vous me direz la Chine réassure son approvisionnement en prévision d'une plus forte croissance, mais, est-ce que cela suffit à expliquer cette remontée "inexorable".
A mon avis, non, et c'est rebelote ! Cela signifie tout simplement que la spéculation sur le pétrole a reprise.
Et, cela ne peut signifier qu'une chose, tous les coûts vont remonter.
Et, si les coûts remontent, en fin de chaîne, les prix de vente font de même.
D'où mon interrogation, " Et, si seule la relance de la machine économique se mettait en place, mais, pas la croissance ?"
Simplement parce que nous en bout de chaîne, la crise et la politique du gouvernement aura laminé notre pouvoir d'achat.
Ca serait bête n'est-ce pas, surtout, si ça ne se passe pas pareil en Allemagne. Cela signifierait que Sarko a fait les mauvais choix, mais, il sera trop tard pour nous !
Alors, est-ce que la spéculation s'apprête à exploser à nouveau ?
A mon avis, il faut mieux passer du coq à l'âne et parler de Barack Obama et des nouvelles normes de pollution automobiles qu'il impose aux States. Et, ça, c'est une véritable révolution :
"Ces nouvelles normes doivent permettre d'économiser 1,8 milliard de barils de pétrole et de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 900 millions de tonnes, ce qui revient à retirer des routes 177 millions de voitures ou à fermer 194 centrales au charbon. Les nouvelles normes, qui commenceront à s'appliquer progressivement à partir de 2012, imposeront pour la première fois une limite nationale aux émissions de gaz à effet de serre par les voitures.
Quant à la consommation des véhicules, elle sera soumise à des normes contraignantes correspondant à celles que l'Etat de Californie, à l'avant-garde de ce combat aux Etats-Unis, a essayé d'imposer pendant des années. Les normes concernent les voitures particulières et, littéralement, les "camions légers", autrement dit les pick-up et les monospaces. D'ici à 2016, la consommation moyenne de ce parc automobile devra passer à 6,63 litres aux 100 km. C'est quatre années plus tôt qu'actuellement imposé par la loi américaine".
Bravo, Obama, t'es toujours une bombe atomique !
Par contre, en Afgnistan, ça n'est pas le cas. Mais,j'en ai parlé dans mon dernier papier. Pas la peine d'en rajouter.
Et, pendant ce temps en Australie, ils ne savent plus à quel saint se vouer lorsqu'il s'agit des bouleversements climatiques. Article des Nouvelles Calédonie de ce jour.
"Australie : Un vrai déluge dans le Queensland
Trois cents millimètres de pluie et des vents violents ont frappé le sud-est du Queensland ces deux derniers jours.
Un homme a été tué par l’explosion d’une fenêtre. La Premier ministre de l’Etat a déclaré l’état d’urgence.
Un homme de 46 ans a été tué après avoir été frappé en pleine poitrine par un objet métallique qui a fait exploser la fenêtre derrière laquelle il se trouvait, mercredi sur Surfer’s paradise, à Gold coast.
Trois cents millimètres de pluie sont tombés en vingt-quatre heures dans la région. Et des vents soufflant à plus de 100 km/h et atteignant 130 km/h en rafales ont provoqué un véritable chaos mercredi et hier sur le sud-est du Queensland.
Anna Bligh a déclaré que ces intempéries, qui devaient durer encore ce vendredi, étaient les pires depuis trente ans. La Premier ministre de l’Etat a déclaré l’état d’urgence mercredi soir. Et Kevin Rudd, le Premier ministre du pays, a déclaré que le gouvernement fédéral se tenait prêt à porter assistance au Queensland.
Inondations, glissements de terrains, coupures de courant, la tempête a provoqué un véritable chaos dans la région de Brisbane, selon les médias locaux. La petite ville d’Ipswitch est coupée du monde par les inondations. Les services d’urgence ont reçu plus de 700 appels de détresse de personnes frappées par les inondations.
Ironie du sort : le déluge s’est abattu au moment où le gouvernement déclarait la fin de la sécheresse
Ils ont dû procéder à plus de 50 interventions pour sauver des automobilistes pris au piège dans leurs véhicules. Des chutes d’arbres déracinés par la tempête ont fait tomber des lignes électriques un peu partout dans le sud-est de l’Etat et près de 50 000 foyers ou commerces ont été privés d’électricité dans la nuit de mercredi à jeudi. De nombreuses écoles sont restées fermées jeudi. Enfin, des dizaines de bateaux ou d’embarcations ont été endommagés par la tempête.
Le bureau météorologique australien a annoncé que le mauvais temps allait sévir encore dans les prochains jours. Pour les météorologistes australiens, il s’agit des pires inondations qu’a connues la région depuis 1974.
Ironie du sort : le déluge s’est abattu au moment où le gouvernement du Queensland rendait publique une déclaration annonçant la fin de la sécheresse. Les réservoirs d’eau de Brisbane affichent 67,5 % de leurs capacités. Le plus haut niveau depuis 2002".
Et, voilà, jamais contents ces australiens. Ils réclament la pluie et quand elle vient, y'en a trop. Vraiment, que peut-on faire avec des gens comme ça ?
Je vous le demande mes trois chers lecteurs.
En attendant, nous allons voir si la saison des ouragans qui va du 1er juin au 30 novembre changera la perception des américains sur l'urgence à lutter contre le changement climatique.
Et, l'urgence de cette lutte me fait penser à Claude Allègre, le chouchou de Sarko et son futur peut-être ministre de la pensée unique qui fait que lui seul est le plus intelligent et tous les autres sont des gros cons.
Sauf que je préfère être un gros cons, qu'un intelligent comme lui.(Et, là, je parle d'Allègre, pas de Sarko, autrement je risquerais d'être embastillonné).
Et, sur ces bonnes paroles, je vous salue bien.
En vous souhaitant, bien le bonjour chez vous.
René.
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