mercredi 5 septembre 2007

Le petit chaperon rouge dit au chat botté, "Crotte de pique, la réalité est plus belle que les contes. Il est temps que nous nous inscrivions à l'ump.

Salut à ceux qui s'imaginent connaître la vérité, elle est comme l'oiseau, il suffit de dessiner une cage autour de lui quand il est posé sur une branche. Comprenne qui pourra.

Parlons peu, mais parlons bien. J'étais juste en train d'écrire un mot sur Sarko lorsqu'une mauvaise manipulation m'a effacé mon sujet. Est-ce un signe ?
Le signe que le Très Haut ne veut pas que que l'on critique son élève le plus méritant. Alors, si même le bon dieu s'y met, nous sommes mal partis.
Bon, que disais-je ?
Que Sarko dessine une impression de confusion par son désir exacerbé "d'être aimé".
Est-ce vraiment de l'hyper-activité ou plus simplement le désir de remplir un manque affectif qui daterait de sa prime enfance ?
En tout cas, tout ça commence à finir par faire pas très sérieux et s'il n'y met pas une peu d'ordre, il risque de saturer et de provoquer un rejet. C'est vrai qu'à force de peupler tous les créneaux médiatiques, il finira par s'inscrire dans notre inconscient et peupler les personnages de nos rêves et de nos cauchemars.
Mais, basta de balivernes, passons aux choses sérieuses. Par exemple, quand le gouvernement chinois se rendra compte que l'industrialisation excessive et sans contrôle nuit plus au pays que sa croissance à 11% ? Quand va-t-il s'apercevoir qu'il est en train de plomber la santé de dizaine de millions de ses concitoyens ? Sans compter les effets collatéraux qu'une extrême pollution aura sur les pays voisins. Mourir de la croissance capitalistique, quelle belle mort !
La Chine est le pays qui participe le plus à l'augmentation du niveau de vie mondial. Elle dévore les matières premières accentuant ainsi la spéculation. Le drame de ce pays est qu'il est en train de devenir hors de contrôle et je ne sais pas si le gouvernement pourra vraiment le contrôler alors que les choses vont si vite. Est-ce que tout cela ne nous prépare pas une future crise mondiale qui cette fois-ci pourrait ressembler au crack boursier d'avant la première guerre mondiale ?
Vous vous souvenez quand les banquiers se jetaient des grattes ciels à New york et que les usines fermèrent jetant des centaines de milliers d'ouvriers à la rue.
La dernière crise de cet été n'a été que passagère et a surtout vu les boursicoteurs se faire rouler dans la farine. Il est sûr que leurs actions n'ont pas été perdues pour tout le monde. Du fric, c'est envolé ? Quel importance, à la limite, il est virtuel.
En fait, qui c'est qui s'affole ?
Des économies s'envolent, surtout la chinoise et alors ! Qu'importe qu'elle nous inonde de produits à bas coût. Le Japon l'a fait à son époque. Après, ce qu'il faudra craindre, c'est plutôt le jour où elle accédera à un niveau technologique élevé. Pour le moment, les brevets sont occidentaux ou japonnais. Quand, ça sera le tour de la Chine, là, les cartes seront réellement redistribuées. Pour le moment, il s'agit juste d'une recomposition du paysage économique mondial. Les enjeux ne sont pas encore importants, même si des usines ferment en occident.
A une époque, la remise en cause desdits enjeux était un facteur de déclenchement de guerre. Aujourd'hui, comment ces luttes pourront-elles se concrétiser et se matérialiser car il s'agira d'un enjeu majeur et d'une guerre qui elle aussi sera réelle.
Ou alors la mondialisation est l'aube d'un nouvel ordre mondial sans être l'aube de nouveaux conflits.
Parce que la Chine dominant le monde, qui l'acceptera ? Les russes, les américains ?
A l'aube de cette ère nouvelle, quel type de nouveaux conflits verra le jour ?
Je n'ai pas la réponse, alors je vous laisse y réfléchir et je vous souhaite un agréable été indien.
René.

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