Justin Trudeau.
Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Décidément, Justin Trudeau est la pire plaie que le Canada ait connue depuis la Confédération! Et s'il s'accroche opiniâtrement au pouvoir en dépit du tsunami de contestations, c'est sans doute parce qu'il nous reste encore quelques libertés qu'il n'a pas mises sous verrou.

J'ai déjà dénoncé la loi C-63 portant sur les soi-disant « préjudices en ligne », car il s'agit fondamentalement d'une boîte de Pandore qui permettra d'anéantir la liberté d'expression et la démocratie.

Trudeau

Mais Trudeau semble avoir davantage d'ambitions. Un député de son gouvernement a déposé le projet de loi privée C-293 sur la « prévention et la préparation en matière de pandémie ». Ce projet de loi a cheminé à la Chambre des communes, où il a déjà franchi l'étape de la troisième lecture. Il est présentement à l'étude au Sénat...

Le titre de la loi est ronflant. Mais avec son vocabulaire vague et ses nombreuses imprécisions, sa quintessence est autoritaire et arbitraire.

Ainsi, sous prétexte de « prévention et de préparation » en vue de pandémies futures, l'État pourra « réglementer les activités commerciales susceptibles de contribuer au risque de pandémie, notamment l'élevage industriel ».

Est-ce que l'État pourrait bannir la consommation de viande par mesure de « prévention »? On dirait bien que oui. Mais qu'importe puisque la loi prévoit également que l'État s'immiscera dans notre assiette en promouvant « les protéines de remplacement », notamment la viande de laboratoire et les insectes.

La loi stipule également que l'État peut « éliminer progressivement les activités commerciales qui contribuent de manière disproportionnée au risque de pandémie ». Par définition, toute activité qui exige des interactions humaines ou avec des animaux contribue au risque de pandémie. Donc, par « prévention », l'État pourrait-il interdire de manière discrétionnaire toute activité qu'il jugera risquée? Chose certaine, la loi ne prévoit aucun garde-fou.

Domination

Le texte de loi, qui enchaîne les formules parapluies et les termes aseptisés, laisse à l'État les coudées franches pour imposer tout et n'importe quoi au nom d'une hypothétique menace virale.

Sous couvert de protection, il pourrait imposer la domination.

À ce rythme, ce n'est pas notre santé que l'on sauvera, mais notre liberté que l'on enterrera.