vendredi 18 septembre 2009

"On est plus le fils de son époque que le fils de son père". Proverbe Sénégalais. A méditer par les parents qui ne comprennent plus leurs enfants.

Salut les internautes, méfiez-vous, Big Brother vous mate.

Pour commencer, je reviens sur le papier des Nouvelles Calédoniennes d'hier. Il s'agissait des chinois de Nouvelle Zélande qui s'opposent à la venue du Dalaï Lama.
A part, influencer la politique étrangère du pays d'accueil, cela ne signifie-til pas que Pékin a repris le contrôle de la diaspora chinoise dans le monde ?
Est-ce un bien, est-ce un mal ?
Bien malin qui pourra le dire.
En attendant que nous puissions répondre à cette question, le Brésil et la Banque Mondial se mobilisent pour la préservation de l'environnement. (Un article trouver sur le net)

"Un prêt de la Banque mondiale a été approuvé au début du mois de mars 2009 en faveur du financement d’actions de politique de protection de l’environnement au Brésil.

Ce prêt, d’un montant de 1,3 milliard de dollars, souligne la détermination du gouvernement brésilien de prendre à bras le corps les problèmes liés à l’environnement, estime la Banque mondiale, qui précise que, malgré la crise, il souhaite promouvoir des politiques qui stimulent la croissance économique tout en favorisant un développement durable.

Ce nouveau projet s’inscrit dans le cadre du partenariat actif et polyvalent entre la Banque mondiale et le Brésil en faveur de l’environnement, qui prévoit aussi bien des travaux d’analyse que des actions multisectorielles intégrées et la mise en place de projets. Le développement et les objectifs de cette nouvelle initiative pourraient servir d’exemple à d’autres pays confrontés à des défis similaires.

Le Brésil est une superpuissance environnementale : Rares sont les pays où l’écosystème constitue un facteur aussi essentiel au développement et au bien-être de la population. En effet, le Brésil abrite un tiers des forêts tropicales humides de la planète, le plus grand réservoir naturel d’eau douce (20 % des réserves mondiales) ainsi qu’une savane recelant la plus importante biodiversité du monde. Une part importante de l’économie brésilienne est tributaire des ressources naturelles, qui sont utilisées comme intrants dans les activités de production.

Cependant, le Brésil doit relever d’importants défis s’il veut renforcer l’exploitation durable de ses ressources naturelles. Au cours des 30 dernières années, le rythme de la déforestation a été de 19 000 km2 par an. Cette situation préoccupante est le résultat de pressions économiques, de pratiques agricoles peu respectueuses de l’environnement, de droits de propriété mal définis et d’une mauvaise application de la réglementation. La déforestation nuit au climat, accentue l’érosion des sols et menace la biodiversité. Le déboisement et les changements intervenant au niveau de l’utilisation des sols sont à l’origine de 70 % des émissions de CO2 du pays.

Toutefois, au cours des dernières années, le Brésil a considérablement amélioré sa gestion environnementale au niveau national, des États et local, en intégrant les préoccupations environnementales aux politiques sociales et économiques, estime la Banque mondiale. Le programme financé par la Banque mondiale permettra d’assurer que ces initiatives écologiques et ces instruments économiques fassent partie intégrante de l’ensemble des actions menées par le gouvernement".

Mais, si tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes au Brésil, alors pourquoi Marina Silva, "l'ancienne ministre de l'Environnement du président Lula da Silva a adhéré ce dimanche au Parti vert après avoir rompu avec le Parti des travailleurs dont elle était l'un des piliers (...) Fervente défenseur de la forêt amazonienne, Marina Silva pourrait être une candidate de poids à l'élection présidentielle d'octobre 2010 si elle décidait de se lancer dans la bataille".

Lors d'un meeting avec les verts, " Occupant l´estrade durant une demi-heure, Marina Silva a d´abord avoué, au bord des larmes, qu´il lui avait été difficile d´abandonner le Parti des travailleurs au bout de 30 ans. Mais elle a à nouveau critiqué le modèle de développement gouvernemental, mené au détriment de la nature, selon elle".
Annie Gasnier, RFI,31/08/2009

Donc, donc, le président Lula n'est peut-être pas si performant que ça concernant la protection de l'environnement. Notamment lorsqu'il pousse les propriétaires fonciers à accentuer la culture de la canne à sucre destinée à fabriquer l'agro-carburant.

"Depuis près de trente ans, le Mouvement des paysans Sans Terre (MST) au Brésil mène une lutte acharnée contre une injustice fondamentale que traduisent de manière laconique ces statistiques : 1% des propriétaires ruraux disposent de 46% des terres. Ces chiffres sont en corrélation directe avec la pauvreté endémique qui frappe 29% de la population de ce pays. La réforme agraire constitue, aux yeux du MST, un passage obligé pour venir à bout du fléau de la faim menaçant quotidiennement 52 millions de personnes. Mais le combat que mène ce mouvement paysan s’annonce plus ardu dans les mois et les années à venir. En effet, la fièvre des agrocarburants qui s’empare des gouvernements, dont celui de Lula, n’est pas sans avoir des répercussions inquiétantes sur la concentration des terres et la souveraineté alimentaire au Brésil, tout comme dans d’autres pays. Le MST tire la sonnette d’alarme...

(...) Mais, les agrocarburants représentent-ils vraiment une alternative intéressante en termes de préservation de l’environne ment ? Le MST pointe des problèmes apparaissant à diverses étapes du processus de production. Ainsi, chaque litre d’éthanol produit génère 12 à 13 litres de vinasse, une substance pouvant être utilisée comme engrais, mais hautement polluante pour les nappes phréatiques et les cours d’eau. Toutefois, indépendamment de ce fait, c’est véritablement le modèle de production qui est critiqué par le mouvement paysan brésilien. Quel que soit le type d’agrocarburant évoqué (éthanol ou agrodiesel), il est généralement issu de la monoculture, schéma de production extrêmement vorace en engrais qui, outre le fait qu’ils sont polluants, sont eux-mêmes fabriqués à partir de combustibles fossiles. De plus, la monoculture est pratiquée par de grandes entreprises agricoles qui visent avant tout la maximisation de leurs propres bénéfices par l’exportation, sans se préoccuper de la biodiversité que préserve au contraire une agriculture familiale diversifiée et davantage pourvoyeuse d’emplois.

En dépit de ces questionnements importants, le gouvernement brésilien est pourtant bien décidé à maintenir le cap. Avec 17 milliards de litres d’éthanol produits en 2006, le Brésil se profile comme le numéro un mondial en la matière. Mais pour en arriver là, 425 millions de tonnes de canne à sucre ont été nécessaires, cultures qui ont occupé un territoire équivalent à celui du Benelux et du Royaume Uni. « Et à présent, le gouvernement brésilien veut multiplier cette superficie par cinq, s’exclame Cláudio. Imaginez le désastre écologique et la pollution lorsque l’on sait qu’à l’heure actuelle les véhicules travaillant pour l’agriculture sont responsables de 40% des émissions de CO² dans l’atmosphère brésilienne ! ».

source : ITECO, Centre de Formation pour le Développement et la Solidarité
Internationale.

Alors, qu'en pensez-vous, mes trois chers lecteurs. Le président Lula nous prendrait-il pour des truffes ?
Si, vous trouvez la réponse, faites le moi savoir.
Et, dans cette attente immaculée dans la conception, je vous souhaite bien le bonjour chez vous.
A bientôt.
René.

PS : La correction orthographique ne marche pas.

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