dimanche 17 mars 2019

La Nouvelle-Zélande envisage d’accueillir des réfugiés climatiques

  • NOVEMBRE 6, 2017  25 VIEWS  2 MINUTES DE LECTURE source : Ma Planète Verte

Alors que le phénomène de la montée des eaux s’amplifie et menace à présent de nouvelles îles, la Nouvelle-Zélande a décidé d’agir. Le gouvernement souhaite ainsi instaurer une « nouvelle catégorie expérimentale de visa humanitaire » destinée en priorité aux habitants des îles Pacifique. 

Une semaine avant le début de la Cop 23, à Bonn, le ministre du Changement climatique James Shaw a annoncé le 31 octobre dernier une mesure exemplaire. Lors d’une interview à Radio New Zealand et rapportée par le quotidien The Guardian, il déclare que le gouvernement « réfléchit à l’élaboration d’une « nouvelle catégorie expérimentale de visa humanitaire » avant de préciser : « Nous comptons travailler sur cette mesure en partenariat avec les îles du Pacifique ».
Ce projet se veut être une réponse à l’absence de statut pour les déplacés climatiques. À l’heure actuelle, il n’existe dans le droit néo-zélandais aucun élément permettant de justifier l’octroi d’un statut de réfugié aux personnes contraintes de quitter leur foyer en raison d’un changement environnemental.
L’annonce intervient alors que le 24 octobre dernier, le tribunal d’immigration et de protection de Nouvelle-Zélande avait rejeté la demande d’asile de deux familles originaires des Tuvalu, qui souhaitaient bénéficier du statut de réfugié climatique.
Globalement ces dernières années, plusieurs décisions de justice ont conduit à l’expulsion de demandeurs d’asile climatique en Nouvelle-Zélande, rapporte le site d’actualité France 24.
Kiribati, Tuvalu, Marshall… ces îles sont en première ligne du changement climatique. Selon les prévisions de l’ONU, si la communauté internationale ne parvient pas à maintenir le réchauffement de la planète sous les 1,5°C, elles seront englouties par les eaux d’ici 2050.
Et la planète pourrait compter à cette date 250 millions de de réfugiés climatiques en raison de la montée des eaux mais aussi des épisodes météorologiques toujours plus violents, tels que des ouragans ou encore des inondations.
La problématique relative aux « migrations climatiques » ne suscite pourtant aucun consensus. Ainsi à ce jour, le terme de « réfugié climatique », apparu officiellement pour la première fois en 1985 dans un rapport pour le Programme des Nations unies pour l’environnement, ne bénéficie toujours pas de statut défini juridiquement dans le droit international.

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